Gastronomie
mercredi 11 février 2015 by Unknown in



La Côte d’Ivoire, comme tous les pays d’Afrique, possède une gamme de plats nationaux extrêmement délicieux. On y trouve pour toutes les saveurs et les goûts.

L’un des plus fameux est le Foutou. Il se compose d’une pâte en forme de boule, à base d’igname, de banane plantain ou de manioc. Elle est arrosée de diverses sauces à l’arachide ou à la graine de palme dans lesquelles on y ajoute soit de la viande, soit du poison.

L’Attieké est une sorte de couscous de manioc, qui se mange également avec des sauces au poisson ou à la viande. L'Attoukpou est une variété d'Attiéké qui se distingue particulièrement par son caractère plus compact et sa forme de galettes molles.

Un autre plat qui connaît une faveur croissante est le Kedjenou (eh oui, comme dans la chanson de Magic System) : c’est poulet cuit à l’étouffée avec des légumes, servi avec du riz.


Les sauces ivoiriennes
La sauce claire est une sauce à base d'aubergines.

La sauce graine est une sauce rouge préparée à partir de l'huile de palme. Cette sauce accompagne les plats de poisson ou de viande.

La sauce feuille est une sauce à base de feuilles, utilisée non seulement en Côte d'Ivoire, mais aussi dans d'autre pays d'Afrique de l'ouest. Cette sauce est composée de végétaux (entre autres) ressemblant à des épinards.

L'alloco, ou aloco, est un plat traditionnel d'Afrique de l'ouest et d'Afrique centrale. Il est composé de bananes plantain frites dans l'huile de palme rouge brute non retraitée et peut servir de goûter, de dîner, ou d'accompagnement.

Il y en a bien d’autres plats qui varient avec selon les régions et les ressources propres à ces régions :

Par exemple, dans le centre et le Nord, les arbres de la savane, le Néré, le Karité, donnent des fruits très utilisés.
  • De la gousse du Néré, l’on tire un condiment, le soumbala.
  • La pulpe de karité se mange crue ou est transformée en "beurre" qui assaisonne les plats, comme le maïs préparé de différentes manières.

Groupes ethniques de la Côte d'ivoire
mercredi 11 juin 2014 by Unknown in

GROUPES ETHNIQUES
La Côte d'Ivoire compte en son sein quatre (4) grands groupes ethniques qui sont :
  • les AKAN,
  • les GOUR,
  • les MANDE,
  • les KROU.
Ces groupes sont composés d'une soixantaine d'ethnies.

LE GROUPE AKAN

ILS SONT ORIGINAIRES DU GHANA ET ON LES RENCONTRE 
AU SUD, AU CENTRE  ET A L'EST DE LA  CÔTE D'IVOIRE. LES ETHNIES DU GROUPE SONT :
  1. Abbey

  2. Abidji

  3. Abron,

  4. Abouré,

  5. Ega,

  6. Agni,

  7. Ahizi,

  8. Adjoukrou,

  9. Alladian,

  10. Appolo ou N'zima,

  11. Attié ou Akyé,

  12. Avikam,

  13. Ayahou,

  14. Baoulé,

  15. Brignan,

  16. Ebrié,

  17. Ehotilé,

  18. Elomouin,

  19. Essouma,

  20. Gwa,

  21. M'batto,

  22. Yowrè.

LE GROUPE GOUR
LES GOUR  SONT ORIGINAIRES DE LA HAUTE-VOLTA
ET ON LES RENCONTRE AU NORD DE LA CÔTE D'IVOIRE. LES ETHNIES DU GROUPE SONT :
  1. Birifor,

  2. Camara,

  3. Degha,

  4. Djafolo,

  5. Djimini,

  6. Djamala,

  7. Gbin,

  8. Koulango,

  9. Lobi,

  10. Lohon,

  11. Lohron,

  12. Tagbana ou Tagouana,

  13. Ténéwéré,

  14. Tiembara,

  15. Nafara,

  16. Niarafolo,

  17. Samassogo,

  18. Sénoufo.

LE GROUPE MANDE
LES MANDE SONT ORIGINAIRES  DU LIBERIA, DU MALI ET DE LA GUINEE ET ON LES RENCONTRE
 A L'OUEST ET AU NORD-OUEST DE LA  CÔTE D'IVOIRE. LES ETHNIES DU GROUPE SONT :
  1. Gouro,

  2. Koyata,

  3. Mahou,

  4. Malinké,

  5. Mangoro,

  6. Nomou,

  7. Toura,

  8. Wan,

  9. Yacouba ou Dan.

LE GROUPE KROU :
LES KROU SONT ORIGINAIRES DU LIBERIA  ET ON LES RENCONTRE 
AU SUD-OUEST ET AU CENTRE-OUEST DE LA CÔTE D'IVOIRE. SONT DES KROU :
  1. Bakwe,

  2. Bété,

  3. Dida,

  4. Gagou,

  5. Godié,

  6. Guéré,

  7. Kouzié,

  8. Kroumen,

  9. Neyo,

  10. Niaboua,

  11. Wini,

  12. Wobè.

Les Régions de la Côte d'Ivoire
samedi 18 mai 2013 by Unknown in


Les anciens habitants de Côte d’Ivoire
vendredi 2 septembre 2011 by Unknown in

Personne n’a trouvé trace de ces négrilles. Pourtant une légende aussi répandue doit reposer sur une part de vérité. De plus, les Gagou, installés précisément dans une des zones où ils auraient vécu et qui se réclament d’une filiation avec eux, sont eux-mêmes des hommes de très petite taille et comptent parmi les plus anciens habitants de Côte d’Ivoire, au point d’être considérés comme des autochtones par beaucoup.

C’est également le cas de Lorho, à qui est attribuée la fondation de Bondoukou, vers le début du XIème siècle ou tout au moins d’un campement sur son emplacement. Ils y furent rapidement rejoints et soumis par les Koulango, probablement d’origine voltaïque, et qui durent arriver dans le nord-est de la Côte d’Ivoire au XIIème siècle. Les Koulango y fondèrent le très puissant royaume de Bouna, au nord de Bondoukou. Ils y sont toujours, malgré l’affaiblissement progressif de leur royaume et des invasions diverses.

Dans l’ouest, les Dan ou Yacouba et les Koueni, rebaptisés en Gouro par les Baoulé qui devinrent leurs voisins bien longtemps après, sont considérés sinon comme autochtones - qui peut l’affirmer ? - du moins comme de très anciens habitants. Les Dida et les Adioukrou le sont aussi. Or tous habitent la zone de forêts et tous ont gardé le souvenir des vrais propriétaires du sol, c’est-à-dire des petits hommes préhistoriques.

La date de l’apparition des Senoufo en Côte d ‘Ivoire est très controversée. Il semble en tout cas certain qu’elle remonte au moins au début de dernier millénaire. Apparemment, d’après leur tradition, les pacifiques Senoufo n’eurent à chasser personne. Nulle trace de négrilles dans leurs récits qui, au contraire, s’accordent pour affirmer qu’ils trouvèrent le pays entièrement vide.

Le fait d’avoir eu toute la place nécessaire explique peut-être leur organisation politique : fondée sur des communautés restreintes et disséminées, obéissant à un ordre social très structuré, sous la bonne garde de conseils d’anciens, elle s’est toujours fort bien passée d’un pouvoir centralisateur. Ces communautés occupèrent longtemps presque tout le nord de l’emplacement d’Odienné, à l’ouest, jusqu'à Bouna à l’est et à Bouaké au sud .

Au XII ème siècle, ils fondent la ville de Kong et au XIVème siècle Boundiali, puis Korhogo, qui deviendront, le foyer de la résistance Senoufo contre les envahisseurs du Nord.
Car pendant qu’ils vivent sans inquiétude, de pénibles événement se préparent pour eux, dès le début du XVème siècle. A cette époque, les Dioula, commerçants Malinké, sont déjà venus peu à peu de Haute Volta.
Mais les invasions marocaines, qui atteignent la boucle du Niger, vont provoquer vers 1600 des migrations massives.

Des bords du Niger, les Malinké vont descendre vers le sud et pénétreront en Côte d’Ivoire en plusieurs temps et par deux voies distinctes. Un premier tronçon, que l’on appelle toujours Dioula, part dans la même première direction que les premiers commerçants. Seulement, cette fois, ils bifurquent vers Kong où ils prennent le pas sur les Senoufo, au point de faire de la ville une métropole islamique dont les écoles coraniques jouiront jusqu’aux XIX ème siècle d’une très grande renommée.

Au moment de leur arrivée, les Dioula, comme leurs frères Malinké, ne sont pas encore musulmans. Ils ne le deviendront que vers 1660, après la venue de quelques Mandé qui en peu d’années vont convertir leurs frères de race.
Tous les Dioula ne sont pas arrêtés à Kong : certains continuent vers l’emplacement de l’actuel Mankono, au sud de Korhogo.

Les Malinké qui entrent en Côte d’Ivoire par le nord-ouest sont beaucoup moins calmes que ces Dioula. Ils descendent jusqu'à Séguéla, chassent tous ceux qu’ils trouvent sur leur passage et se déchirent entre eux. Finalement, ce sont leurs esclaves Diomandé qui imposent Leur autorité sur toute la région, de Touba à Séguéla, tandis que d’autres familles Malinké font leur apparition du côté de la future ville d’Odienné, alors occupée par une population Sénoufo peu importante.

A l’est de la Côte d’Ivoire, au Ghana, vivait le puisant groupe Akan. Au cours du XVI siècle, un de ses rameaux, les Abrons, quitte la région de Koumasi et arrive à Bondoukou. Ils soumettent sans tarder les Koulango, qui perdent la suzeraineté, dans la région, ainsi que les Dioula. Ceux-ci d’ailleurs s’en moquent, puisqu’ils n’ont jamais cherché à prendre le pouvoir. Echange de bons procédés : quand les Dioula, au XVIIème siècle, se convertiront à l’islam , les Abron laisseront faire et se contenteront de garder leur autorité politique et leurs croyances.

La même pénétration va se renouveler, plus au sud, avec d’autres rameaux de la famille Akan, comme celui des Ashanti. Ce sont d’abord des Agni, qui se fixeront entre Aboisso et Abengourou, puis le très puissant et dynamique groupe Baoulé, dans le courant du XVIIIème siècle. Trouvant les régions de l’est déjà occupées par leurs cousins, ils vont, sous la conduite de leur reine, Pokou, continuer vers l’ouest et arriver devant la comoë qui les arrête. Pas pour longtemps. Le fétiche révèle à la reine que pour se concilier la faveur des dieux, il lui faut sacrifier son enfant. Ce qu’elle fait en s’écriant " Baouli ", c’est-à-dire ‘"l’enfant est mort".

D’ou le nom que prendra désormais ce peuple. Il ira s’installer, de l’autre côté de la Comoë, dans toutes les savanes du centre, repoussera les Sénoufo jusqu'à hauteur de Katiola, et formera un royaume très structuré, comprenant huit clans.
Sur la côte, les Adioukrou, fixés le long de la lagune Ebrié aux alentours de l’actuel Dabou, vivaient au large et en paix, pour la bonne raison qu’autour d’eux le pays était vide. Tout au moins jusqu’au début du XVIIeme siècle. A cette époque, des migrations viennent petit à petit peupler les régions lagunaires, d’Aboisso à Grand-Bassam.

Lorsque les premiers Européens commencent à pousser, en bateau, des reconnaissances le long du golfe de Guinée, ils trouvent installées toutes les ethnies groupées maintenant sous l’appellation de Lagunaires. Cette installation ne s’est pas faite en un jour, ni sans batailles : les nouveaux arrivants se sont succédé en trois vagues qui se superposaient ou se chassaient mutuellement. En tout cas, ils finissent par se stabiliser sur la côte est jusqu'à l’embouchure du Bandama.

Venant de l’est, sans doute ne connaissent-ils rien du groupe des Krou, qui, presque en même temps, faisaient la même chose qu’eux, mais en sens inverse, puisqu’ils étaient originaires du Libéria. Ces Krou trouvèrent eux aussi les même petits hommes dont les Gagou, les Adioukrou et les Dan gardent le souvenir, et probablement les chassèrent ou les exterminèrent. Quand ils parvinrent au Bandama, ils aperçurent, de l’autre côté du fleuve, les ethnies Lagunaires qui y campaient. On s’observa .... et on en resta là, car l’issue d’un affrontement semblait incertaine au deux groupes.

Les nouvelles migrations Krou, ne trouvant pas de place sur la côte, remontèrent dans les forêts, chassèrent encore un peu plus les pauvres petits hommes rencontrèrent les Dida, les Gagou, les Gouro, les Dan qu’ils repoussèrent vers le nord et le centre. Après quoi, peu à peu ils se divisèrent en grandes familles, telles que les Bakoué, les Beté, les Godié, les Wobé et les Gueré.

Depuis quand la Côte d’Ivoire est-elle peuplée ?
samedi 9 octobre 2010 by Unknown in

Il est impossible de le dire. Des outils du Paléolithique et du Néolithique ont été trouvés... C’est une indication de niveau de civilisation, mais pas d’époque.
L’Afrique noire est habitée depuis plusieurs millénaires, des témoignages hébreux, grecs, latins le prouvent. Mais il semble que ses différents groupes ethniques soient à l’origine venus du nord et plus particulièrement du Sahara .

C’est la désertification progressive de celui-ci qui aurait entraîné un lent glissement de population vers le sud. Cette hypothèse ne paraît pas invraisemblable, si l’on pense aux migrations toutes récentes des nomades Peuhl du Sahel, venus s’installer dans le nord de la Côte d’Ivoire avec leurs troupeaux, à la suite de la terrible sécheresses que l’on connaît.

Dans les régions de forêt, c’est-à-dire tout le sud, les traditions décrivent les habitants primitifs du sol comme étant de très petits hommes, bruns selon les uns, roux selon les autres. Ils n’auraient pas complètement disparu et seraient toujours les maîtres de la terre, si ce n’est sous une forme humaine, du moins en tant que génies, capables d’égarer ceux qui leur manquent de respect ou enfreignent leurs lois